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Dim 9 Juin - 20:13
Maître du Jeu - Admin

- thème musical -

Voici l'histoire du plus beau pays du monde, Providence.

Providence est une très vieille femme, dont toutes les dents sont en acier. Elle peine à marcher sous son poids mais est pourtant si charmante... Providence, mégère aux dents de fer qui mange du charbon et boit du sang chaque soir de souper. Souvent elle se met nue, mais toujours pour de l'argent. Et quand elle poudre sa vieille peau de poussière de cuivre, qui peut lui résister ?


La Révolution Industrielle changea à jamais le visage de Providence : de celle qu'on surnommait jadis "la Vieille Femme de l'Empire", le pays est passé à l'image même du joyau de la civilisation. La véritable étincelle fut la machine à vapeur actionnant des pompes d'évacuation de l'eau infiltrée dans les galeries de mines, permettant d'extraire le charbon en Providence, qui n'était jusque-là pas accessible. L'exploitation massive du charbon transforme en "Pays noir" le nord de Providence, scellant le destin de ses habitants. Les fermiers d'hier, poussés hors des campagnes, vinrent travailler dans les usines dans l'espoir d'un nouveau départ, et formèrent une classe ouvrière aux conditions de vie et de travail médiocres. La production de masse et à bon marché fit rapidement évoluer l'économie et tandis que le ciel se nappa à jamais d'épais nuages de crasse et de gaz, constamment survolé par d'insensés dirigeables. La Révolution Industrielle devint un sombre vampire à la trompe immonde assoiffée de vies, de charbon et d'eau. Une révolution agricole suivit, devant nourrir cette population toujours plus nombreuse, toujours plus affamée.

La tragédie de Salton Lake, tout proche de la capitale de Providence, fut l'avertissement qui ouvrit les yeux à la royauté de Providence : la culture intensive du coton demandait de grands apports en eau et les autorités durent procéder au détournement des principaux affluents du lac afin d'irriguer les nouvelles cultures. Confiants en la puissance industrielle du pays, les économistes décidèrent d’intensifier la culture du coton, privant plusieurs fleuves d'une partie de leurs eaux pour irriguer les cultures. Il ne fallut que vingt ans pour que Salton Lake se retrouve complètement asséché, devenant un véritable désert de sel où ne voguent plus que quelques épaves recouvertes de rouille vautrées sur l'ancien fond marin. Les conséquences furent terribles : en plus de la disparition des poissons de l'étendue, le sel laissé par les eaux se retirant mêlé aux grandes quantités de pesticides déposées au fond du bassin se retrouvèrent à l’air libre en raison de l'évaporation, provoquant ainsi une augmentation de la mortalité infantile ainsi que du nombre de maladies respiratoires. Il fallait faire quelque chose, mais tout le génie mécanique et la puissance économique de Providence ne suffirent pour endiguer la voile de mort qui se déposa sur le pays surpeuplé. L'Impératrice Jessamine II décida donc de faire affréter trois navires - l'Espoir, l'Etrangère et la Vaillante - afin de partir découvrir ce qu'on espérait être des terres promises, loin de la maladie et de la faim.

Les premiers colons Providenciens partirent en mer aux alentours de 1600, la peur au ventre. Ils naviguèrent près de trois ans, souffrant de la faim et du scorbut, mangeant jusqu'au cuir de leurs vêtements quand ils n'eurent plus de pain rassis, de rats ou de camphre le matin. Un jour, l'équipage aperçut des oiseaux venant du sud-ouest, et le capitaine décida de changer de cap. Après une longue attente, l'équipage découvrit la ligne d'horizon d'une terre nouvelle. La Terre-Neuve, comme on l’appellera plus tard. Ils quittèrent le dernier bateau qui leur restait, à moitié chaviré, pour fouler une terre fertile, à la végétation luxuriante. Ils venaient de découvrir l'Archipel d'Acaibo et ses trois îles : Tortola, Antigua et Barranca. Ce moment marqua la rencontre de deux sociétés qui avaient évolué indépendamment l’une de l’autre pendant presque deux milles ans : les Providenciens et les Caibos. Les deux peuples se découvrirent, s'offrirent des cadeaux, s'apprivoisèrent petit à petit. Les Caibos, des hommes et des femmes au timbre chantant, étaient chaleureux et accueillants. Leur société n'avait pas encore subi de Révolution Industrielle mais ils ne sont pas en reste concernant la civilisation : ils enseignent aux Providenciens de nouvelles techniques d'agriculture, échangent toutes sortes de choses. Mais tandis que les colons décidèrent de s'aventurer plus loin, au delà des îles, l'idée vient d'elle-même : ils ont besoin de main d'oeuvre sur place car le voyage a décimé leurs rangs. Alors finalement l'Empire reproduisit les même schémas que jadis : on mit les Caibos au fer, avant de partir découvrir cette "Terre-Neuve" au-delà des petites îles bientôt réclamées par la Couronne comme une colonie Providencienne. Le temps de l'amitié fut bien loin, en si peu de temps...

Voici l'histoire du plus beau pays du monde, la Nouvelle-Providence.

Elle est jeune et sauvage, libre comme l'air. Et pourtant elle dormirait avec n'importe qui pour de l'argent. Sa mère, vieille harpie dévoreuse de vie, l'a enseignée de ses espérances. A présent, une nouvelle machine est en marche, infernale et indomptable. Il y a tant à découvrir dans ses landes et ses canyons mais nombreux sont ceux qui succombent à ses Ténèbres...


Deux cents ans avaient passé depuis que les premiers colons Providenciens eurent foulé la Terre-Neuve, installant un premier Etat portant sobrement le nom de "Nouvelle-Providence", comme un nouveau départ, un nouveau jardin à cultiver. Parmi ceux resté dans les bras de l'Empire, l'idée d'une "terre promise" grandissait parmi la population et de nouveaux colons enflaient chaque jour un peu plus les petites villes qui poussèrent un peu partout dans l'Etat. Certains firent fortune en investissant dans la culture du coton, faisant travailler leurs esclaves Caibos dans leurs champs jusqu'à l'épuisement. La technologie continua à se développer à une vitesse ahurissante et de grand inventeurs développèrent des brevets qui changèrent à jamais la vie des citoyens de Coppertown, la grande capitale de l'état de New Providence : l'électricité par courant alternatif, la radio, les armures assistées, les automates ménagers, la domotique entièrement automatique... et la réalisation la plus folle de toutes, la fameuse Toile Mécanique inventée en 1805 par Nicholas Edwinson. Il s'agissait d'un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations, prenant la forme de tableaux de bord avec le clavier d'une machine à écrire et un écran fait de plusieurs loupes à ajuster. On oublia les lettres : la Toile permit de s'envoyer des messages presque instantanés, de tenir de grandes encyclopédies comme de petits salons de discussion. Dans les années 1810, le Gouverneur et son cabinet se divisèrent sur la question de l’esclavage, et la question se posa de sa propagation ou son interdiction dans les territoires qui seraient découverts après New Providence et qui deviendraient des Etats. Car on ne s'arrêterait pas à New Providence. Finalement, au bout de dix ans de controverse, l'abolition de l'esclavage fut décidée en 1821 et les Caibos furent libérés de leur servitude, devenant d'officiels citoyens de la Terre-Neuve.

Qu'est-ce qui fit que l’exploration de la Terre-Neuve stagna durant plus de quarante ans ? La guerre. Mais pas contre un autre pays, ni même une guerre civile : il s'agissait d'une invasion, d'une guerre totale entre New Providence et un ennemi venu d'au-delà des étoiles. La stupéfaction passée - le ciel s'était assombrit d'incroyables machines volantes, de véritables navires venant d'un endroit inconnu - il fallait s'organiser pour repousser la menace. Qui étaient-ils et quel était leur but ? Les envahisseurs ressemblaient à d'immenses automates dotés d'une intelligence humaine : il  s'agissait visiblement de soldats aux ordres d'une puissance invisible. Les espions humains parvinrent à en apprendre plus : ce peuple de constructions mécaniques hyperavancées était dirigé par ce qu'on appelait "les Maîtres" et dont le but était d'utiliser leurs guerriers pour détruire les espèces d'une planète afin de la revendre au plus offrant. Ce qui signifiait qu'il y avait bien d'autres espèces, bien d'autres planètes... Mais la guerre tourna à l’avantage des humains lorsque des guerriers envahisseurs se joignirent à eux, las d’être les jouets des Maîtres. Ils se firent par la suite appeler les I.M.R. - les Intelligences Mécaniques Rebelles. Les assaillants repartirent aux confins de la galaxie, jurant de revenir se venger des traîtres...

La guerre paralysa l'Etat durant de nombreuses années : il fallait reconstruire, repeupler. Humains et I.M.R essayèrent de vivre en bonne intelligence, fondant ensemble la Confrérie, un ordre protégeant les citoyens de New Providence des nouveaux dangers : en plus des hors-la-loi et des criminels en tout genre, il y avait également les I.S. - Intelligences Sauvages - des Intelligences Mécaniques retournées à l’état sauvage, prenant la forme de terribles bêtes. Afin de canaliser les foules, le Gouverneur de New Providence décida de créer le NPMC, le New Providence Mecanical Championship, un championnat opposant des binômes d’humains et d’I.M.R. liés par un contrat à vie permettant aux I.M.R. de développer le terrible Destroy mode. Le gagnant repartait avec un million de Dols, et la foule recevait la dose de brutalité dont elle avait besoin pour se tenir docile...

Nous sommes à présent en 1883, et Humains et I.M.R. vivent ensemble comme ils le peuvent. Cependant la cohabitation n'est pas facile car les blessures due à la guerre sont encore fraîches, et plusieurs camps idéologiques s’opposent. Fallait-il faire confiance aux I.M.R. ?
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