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Jeu 8 Aoû - 22:04
Seze N. Leray - Outlaw
Outlaw
iconNymphadora “Seze” Leray
“ Si un plus grand nombre d'entre nous préférait la nourriture, la gaieté et les chansons aux entassements d'or,
le monde serait plus rempli de joie. ” Le Hobbit, J.R.R Tolkien


Salutations tout le monde ! Je m'appelle Nymphadora Leray, mais seule ma mère m’appelait ainsi. On me connaît davantage sous le nom de Seze ou de Miss Black Pearl (seulement parmi la pègre locale). Je suis d'origine Caibo, et je consacre ma vie à être herboriste (officiellement) et Mambo (officieusement). D'ailleurs je fais partie des Outlaws. Je suis née à San Cristobal, il y a 27 ans. Même si c'est un peu indiscret, sachez que je suis pansexuelle et célibataire. Si je suis liée avec une I.M.R ? Non. Absolument pas. D'ailleurs je pense qu'ils sont les victimes d’un sort cruel : des esprits errants enfermés dans des boîtes de métal... Ha et pendant que j'y pense : jamais les Loas n’oublient ni ne pardonnent…

Mon physique


A Narnia Lullaby - Harry Gregson-Williams

Seze (se prononce « sézé ») est un joli brin de fille, bien qu’assez banale en tant que représente du peuple caibo. Mesurant approximativement 1,65m, de corpulence élancée agrémentée de formes pleines, musculeuses sous la douceur des courbes, elle arbore des membres déliés, presque gracieux, recouverts par un épiderme de sombre cacao. Une poitrine de taille modeste arrondie davantage sa silhouette un peu trop gracile. Au-delà du satin, buriné par le soleil, de sa peau se découvrent d’innombrables entrelacs blanchâtres, telle une série de runes sibyllines qui racontent la vie mouvementée de la jeune femme. Comme autant de cicatrices laissées sur une terre trop longtemps abreuvée de violences. Son opulente chevelure d’ébène, d’un noir aussi profond qu’une nuit sans lune, est un indomptable nid de corbeaux furieux qui volte et bataille autour de son visage, sur ses épaules et jusqu’à mi dos. Elle lisse avec peine les boucles lorsqu’elle adopte son rôle de Black Pearl. Dans sa figure, éclairée par de grands yeux farouches d’un brun de biche – ou d’un orage noir -, se présentent harmonieusement un nez rond et droit, des pommettes hautes et saillantes, aux arrêtes aussi tranchantes que son cœur, des lèvres pleines très expressives, un menton pointu porteur d’une grande volonté, ainsi que des sourcils en croissants de lune. Habile de ses mains comme de sa tête, la mambo se déplace d’une démarche féline, chaloupée comme celle d’un marin et silencieuse telle un serpent. Peu coquette, elle préfère la liberté de mouvements mais ne rechigne pas à orner d'un trait d'azur sur ses paupières et de quelques perles, plumes et colifichets sans valeur flottant sur son corps, lorsqu’il le faut.

blackpearl Voilà Seze qui paraît en société, discrète et effacée, la petite herboriste sans passé et vraisemblablement sans avenir. Mais il y a l’Autre. Ce reflet inversé dans le miroir, qui fait la part d’ombre autant que de lumière sur sa réelle identité. Il y a Black Pearl, qui officie en secret, qui prie et qui venge, qui veut racheter les injustices de ce monde et se noie dans la violence. Cette créature, créée de toutes pièces par Seze, est son double, son rempart autant que son instrument, face au reste de l'univers. Lorsqu’elle doit endosser le rôle de la mambo vengeresse, elle dompte son infernale chevelure et la blanchie, jusqu’à devenir aussi pâle que l’os. Elle se grime, la jolie fleur, en un monstre pas tout-à-fait méchant, pas tout-à-fait bénéfique, en peignant son corps – entièrement s’il le faut – de crânes rieurs et de symboles vodoun pour devenir Black Pearl, la cruelle mambo hors-la-loi et ainsi quitter le banc trop sage de la société pour accomplir son destin. Méconnaissable pour qui ne la côtoie pas au quotidien et ignore ses origines, elle apparaît en clair-obscur, les yeux cernés de noir, les lèvres ivoirines, la peau couleur des cendres fraîches d’un monde trop longtemps asservi qui se rebelle, les mains ensanglantées, le corps paré d’horreur autant que sa psyché en est emplie. Voilà le vrai visage de Seze lorsqu’elle doit accomplir ce pour quoi elle est née.

Mon caractère


Seze est un volcan qui peine à se contenir au quotidien. Derrière l’apparente fragilité de l’ordinaire se meut une tempête que rien ne saurait arrêter, un brasier que rien ne peut étouffer. Quitte à ravager le monde autour d’elle, ou à s’autodétruire lorsqu’il n’y aura plus rien à brûler… Fière et entière, habituée à faire peu de compromis, elle fait montre de violence aussi bien dans la lumière que dans les ténèbres. La recherche de l’équilibre est une quête vers un idéal inatteignable et vain pour elle. Seze ne connaît que la violence, celle de l’amour à l’égale de celle de la haine. Ses colères font trembler tout son corps et enflamment son esprit. Elle pourrait paraître folle, si elle ne faisait pas démonstration d’une étonnante lucidité au quotidien, laquelle tempère tant bien que mal sa nature volcanique. Plus cultivée qu’elle n’en a l’air, elle apprend vite, la retorse petite herboriste, car elle possède une fabuleuse mémoire. Elle pense avant d’agir ; elle réfléchit sagement avant de parler. Un sang-froid sans commune mesure, appris sur le terrain et chèrement gagné, refroidit quelque peu ses ardeurs et le feu de ce cœur noirci, terni et racorni, mais toujours vif et prompt à s’émouvoir, sis dans le giron de la mambo. Elle protège férocement, la sirène noire et elle aime sans concessions et elle hait aussi fort que le peut l’âme humaine. Redoutable et implacable.

Seze est un être sauvage, solitaire, essentiellement gouverné par la colère. Elle possède une conscience aiguë du monde qui l’entoure, le regarde évoluer avec méfiance bien que son regard trahisse l’émerveillement qu’il suscite encore et toujours en son âme. Créature tourmentée par ses actes passés et par ceux à venir, elle est une femme qui confond volontiers justice et vengeance, à la rancune aussi longue et tenace que le fil de l’éternité et qui ne pardonne pas. Bien que repentie de son ancienne profession, elle garde de sa vie de pirate un amour inconsidéré pour la mer, une curiosité sans bornes envers les mystères de la nature et une grande sensibilité. Elle s’émeut vite, la farouchement indépendante Caibo aux yeux de velours, souvent contre son gré. Elle se montre volontiers sous un jour plus réservé, sévère, voire autoritaire pour imposer une distance suffisante entre elle et le monde extérieur. Car il n’est rien de plus dangereux que les ambitions des autres. Elle s’est jurée de tout faire pour réparer les torts fait à son peuple, sans trop savoir comment accomplir sa mission sans y perdre ou son âme, ou sa vie, voire les deux. Ni si cette quête a un sens ou si c’est une cause perdue… Seze est ainsi : à l’extrême dans tout ce qu’elle entreprend. Sa persévérance frôle une audace suicidaire, malgré de réels talents en rouerie et en dissimulation. Elle ment sans faillir ; elle déguise sans frémir. Rusée et cynique, rendue amère par sa trop grande lucidité et une société qui ne l’a en rien épargnée, la jeune femme fait preuve d’insolence, d’une cruauté vicieuse et d’un caractère irascible, provocateur, face à ceux qu’elle juge mauvais et qui la méprisent, ceux qu’elle maudit en secret.

Mon histoire


At Wit's End - Hans Zimmer

Seze a toujours aimé la mer. Connue par les récits de marins, ou par les quelques visions qu’elle pouvait en avoir depuis le port de San Cristobal, la mer lui avait toujours semblé un havre de paix et de liberté, un lieu où tout, même l’inconnu le plus terrifiant, pouvait devenir sa vraie maison en comparaison de celle où elle vivait. Elle songea bien une fois ou deux à se jeter dans l’eau, espérant sans trop y croire mourir noyée ou même repêchée par un fantasme armé d’un sabre et coiffé d’un tricorne qui pourrait la sauver de sa désespérante existence.
Tout plutôt que ce bordel enfumé de drogues, empuanti par le musc et la sueur difficilement cachés par de mauvais parfums et qu’elle refusait d’appeler sa maison.
Il s’agissait surtout de celle de sa mère, Jatoria Leray, prostituée de son état. Elle avait dû être d’une beauté sans pareille, cette Caibo à la peau semblable à l’obsidienne et aux yeux de glace. Avec le temps, sa mauvaise vie dévorait peu à peu la magnificence de ses traits pour ne laisser qu’une épave dans son sillage, un fantôme de ce qu’elle avait été auparavant. Cette mère un peu folle, à l’esprit aussi versatile que ses mœurs, trop de fois brisée par les clients et fragilisée par trop d’espoirs anéantis ; cette mère qui, parce qu’elle avait des Yeux-Sorciers, était devenue la favorite du bordel et la génitrice d’une enfant sans père qu’on n’avait pas rejetée à la naissance pour lui faire plaisir. Jusqu’à ses 8 ans, Seze ne connut qu’elle comme figure parentale.

On se moquait d’elle à cause de son nom, Nymphadora, si peu caibo que cela en frôlait le ridicule. On la méprisait silencieusement, la mettait à l’écart mais jamais de manière trop ostentatoire : il ne fallait pas contrarier les Guédés qui veillaient sur Jatoria Leray. On la jalousait, cette enfant sauvage, parce que la rumeur circulait sur sa prestigieuse paternité au point d’enfler jusqu’à l’absurde. Une rumeur lancée par Miss Leray elle-même, qui clamait à l’envie, les yeux brillants de fièvre, que sa fille était le fruit d’un amour impossible, entre un riche Providencien et elle et qu’un jour, tous les trois seraient enfin réunis. De cette ambiance délétère, Seze s’échappa vers le port, dans les rues commerçantes, ou en écoutant les racontars des clients de la maison close. Elle s’échappa dans ses rêves, tant et si bien qu’elle fugua plusieurs fois avant de toujours revenir dans le giron de sa mère. La célèbre Jatoria de San Cristobal était malade, autant de corps que d’esprit et elle manquait trépasser à chaque hiver. Même si elle ignorait encore si elle l’aimait, Seze ne pouvait pas se résoudre à laisser sa mère seule trop longtemps.

Le réconfort ne vint pas de là où elle l’aurait cru. Il ne vint pas de la mer, ni du ciel mais bien de la terre, celle de ses ancêtres. Un hougan visitait sa mère, davantage pour ses charmes et sa conversation que pour les bienfaits de sa religion. Libraire de son état, à la fortune discutable, il entretenait Jatoria Leray par ses visites régulières et se prit d’affection pour la gamine aux airs de chat sauvage qui traînait en silence dans les couloirs. Patiemment, il l’apprivoisa, tant et si bien qu’il put lui inculquer les rudiments de l’écriture et de la lecture avec bien plus de succès que sa propre mère. Seze tomba amoureuse des livres, des mille et une plantes dont elle apprit à réciter les noms et les utilisations. Elle se passionna étrangement pour un ouvrage de botanique, vieux volume issu d’un vieux monde. Entre rites et prières, où la ferveur fiévreuse côtoyait les fantasmes enfantins d’être sauvée par Agwé, le patron des marins en personne, la jeune Seze apprenait remèdes et poisons telle une vraie herboriste, sans faire cas du bien ou du mal car seule la curiosité la motivait. Et quand son corps trahit sa puberté, ainsi qu’un attrait naissant de la part des hommes, elle continua malgré tout à apprendre son futur métier, entre deux cloisons de papier de riz à soupirer sous les assauts de clients sans noms et sans visages.

La libération, à ses douze ans, vint dans la douleur. Au chevet d’une mère agonisante, le lit recouvert de gri-gris et de pétales flétris, la lumière de ses yeux s’éteignait comme s’étouffait le souffle ténu de sa seule ancre familiale. Le hougan chercha à la réconforter, cette adolescente silencieuse qui ne pleurait pas, sans trop savoir comment. La considérait-il comme sa fille ou comme son apprentie secrète, à l’heure ou le Vodoun n’était pas reconnu, il fit néanmoins l’erreur de se montrer trop empressé, de vouloir la toucher. Seze s’enfuit, non sans avoir pris la peine de griffer le traître au visage. Elle quitta le bordel sans un regard en arrière, emportant ses maigres effets dans une besace usée. Seul vestige ayant appartenu à sa mère, elle n’emporta de cette dernière qu’un mouchoir tâché de sang. Elle eut peur, les premiers jours d’errance, comme tout être humain appâté par l’inconnu mais manquant de courage à son approche inéluctable. Elle vendit ses services de prêtresse novice, de guérisseuse débutante mais elle refusa de vendre à nouveau son corps. Elle n’évita ni les coups ni les injures et fuit, toujours plus loin, au-delà de San Cristobal et de l’île de Tortola jusqu’à échouer sur sa sœur Barranca. Rio del Diablo accueillit Seze avec une indifférence feinte, où la petite herboriste qui voulut ouvrir boutique se fit chaperonner par une vieille matrone prête à lui apprendre tout ce qui lui manquait. Discret petit rat noir qui officiait dans l’échoppe, à l’abri des regards ; on ne lui posait pas de questions sur son passé et elle le vivait bien. On lui donna le nom de Seze, qui sera davantage caibo que le caprice de sa défunte mère.

Les Guédés lancèrent leur appel à travers un revers de fortune. Lorsqu’elle croisa ce regard perçant, d’un bleu rappelant l’océan furieux, Seze perdit pieds et sut confusément que sa destinée serait désormais liée à cet homme. Hector Waveland portait bien son nom. Ce négociant au grand feutre à plumes n’était pas plus honnête marchand qu’elle n’était une sainte du Patriarche. Une grande I. M. R.  le suivait où qu’il aille et ce fut la première vision, proche de la déité, qui s’offrit à la damoiselle sur ces machines au cœur esseulé. L’homme s’intéressa à ses talents, avivant la jalousie dévorante de la matrone. Madame Roseline minaudait devant son client, espérant éclipser cette fille de rien du tout dans le cœur du capitaine mais rien n’y faisait. Seze devint pirate avant même d’y avoir songé. La matrone délaissée pleura sur la perte de sa dignité comme de son prestigieux client, dont elle avait été l’informatrice pendant des années mais elle laissa la mambo lui filer entre les doigts. Seze embarqua sur la frégate du capitaine Waveland, en tant que chamane et herboriste, peut-être même un peu en tant que pupille précautionneusement protégée. Hector aimait voir les reflets de la mer dans les yeux de sa nouvelle amie. Il disait qu’il n’y avait pas plus beau spectacle que celui de l’innocence et de l’émerveillement dans ce monde si terne, si fade. Seze buvait ses paroles. Ils naviguèrent ensemble pendant près de dix ans.

Dix années d’amitié, de fraternité. Dix années de rapines, de luttes contre l’influence écrasante de New Providence sur l’archipel, de sueur et de sang. Dix années plus belles que l’éternité. Partie du navire, partie de l’équipage. Seze créa Black Pearl à cette époque, en se remémorant ses rêves d’enfant et en engageant sa foi en un avenir meilleur. Elle se jeta à corps perdu dans les combats, à sa manière, car si les armes lui répugnaient, elle n’en restait pas moins une jeteuse de sorts, une lanceuse de malédictions et une espionne chevronnée. Elle pratiquait la torture psychologique sans réellement l’apprendre ou lui donner un nom. Elle faisait cracher la vérité aux plus peureux et effrayait même les plus déterminés à garder le silence. Black Pearl devint presque une légende. Un petit conte d’effroi pour une pauvre fille cherchant un sens à sa vie. Et son monde s’écroula. Ce ne fut pas par la faute de la milice du gouverneur, pourtant acharnée à mettre la main sur les pirates. Ce ne fut pas non plus à cause de la Confrérie, si fière et si obstinée dans sa traque des criminels. Eux représentaient les vrais fauteurs de troubles, les véritables meurtriers. L’équipage du Walrus leur échappa plus d’une fois de justesse. Ce fut un navire balafré, victorieux sous la poussière et l’ichor, qui quitta sa jolie crique cachée pour accoster bientôt sur les rivages maudits de Perdido. Seze n’aimait pas cet endroit. Il avait la prétention d’être la patrie des pirates, de revendiquer les couleurs de la liberté mais ce n’était, à ses yeux, qu’une mascarade mensongère, peuplée de fantômes et d’imbéciles. Elle pleura d’autant plus leur escale dans ce trou perdu, car il signa la fin de son bonheur.

A l’aube du septième jour, l’équipage prit la fuite sans demander son reste. Il léchait ses plaies, boitait tel un moribond, hurlait de rage en quittant les côtes de Perdido. Le marché avec les autres capitaines avait été rompu. On avait jugé sans sommation le capitaine Waveland pour ses accointances avec le gouverneur, l’avait transpercé de coups de sabre sans lui donner une arme. Un mensonge ! Une trahison ! Parce que le pacte devenait obsolète dès lors qu’un des pirates gagnait trop en renommée, il devenait aisé de le briser pour se partager le butin. Seze jeta toutes ses forces dans la bataille pour retrouver son capitaine, son brave ami, son mentor et son amour. Elle usa ses yeux, ses mains, sa voix, à invoquer les esprits pour aider à la guérison de celui qui représentait le centre de son univers. Il y eut un grand fracas dans la cale comme soudain l’I. M. R. endommagée s’effondrait, inanimée. La grande carcasse de métal exhala un dernier signal, tandis qu’Hector Waveland lâchait enfin prise, figé dans sa gloire, passant de vie à trépas en moins d’une heure après sa condamnation. Black Pearl maudit le monde entier, pareille à une apparition cauchemardesque, toute échevelée et peinte de cendres, debout sur le pont après l’annonce de la mort du capitaine. Elle l’avait aimé bien plus qu’elle n’aimait la vie. Tous prirent peur, l’acclamèrent, la proclamèrent capitaine, excepté le bosco qui préféra quitter le navire sitôt qu’ils rentrèrent à Rio del Diablo.

La gloire du capitaine Black Pearl fut de courte durée. Quant à savoir s’il s’agissait de la faute du bosco ou non, il y avait un abîme d’hypothèses. On dénonça l’équipage, on piégea le navire à quai et on arrêta la mambo renégate avec quasiment tous ses subordonnés. Recluse seule dans sa cellule, Seze jura de se venger, hurla pour qu’on la tue plutôt que lui offrir la disgrâce d’un procès bâclé. La milice du gouverneur la laissa volontiers mariner dans ses imprécations, tant et si bien qu’elle en perdit le compte des jours. Lorsqu’on la relâcha, faute de preuves pouvant faire le lien entre Black Pearl et Miss Leray, on la lâcha sur le pavé, brisée, hantée. Un ancien membre d’équipage, le cuisinier, la retrouva échouée sur une plage, proche du suicide. Ce fut lui qui lui apprit le sort des autres membres de leur famille : pendus, torturés, en fuite on ne savait où… La débâcle acheva ce qu’il restait de feu dans les veines de Seze, qui sombra dans la dépression pendant des mois. Quand le cuisinier disparut à son tour, sans doute rattrapé par son passé, elle se leva, regarda la mer et se jura de racheter ses fautes, puisque personne ne pouvait plus l’aider dorénavant. Elle était de nouveau seule, comme elle l’avait toujours été. Un soir qu’elle passait près de la taverne habituelle, après avoir fermé son échoppe en ville, elle reconnut l’ivrogne aux doigts clinquants de bagues de pacotille. La nuit même, sous les traits de la cruelle Black Pearl, dans une ruelle silencieuse et déserte, elle poignarda le bosco dans le dos, car tel était le châtiment qu’il méritait. Elle le regarda agoniser, longtemps, cherchant le réconfort après cet acte. La satisfaction ne vint pas, pas plus que la douleur ne reflua. Les yeux secs, elle se redressa, quitta Rio del Diablo par le premier bateau le lendemain matin, laissant le hasard ou les Loas la guider. Sa mission ne faisait que commencer.

Mes caractéristiques


  • Force (FOR)

  • Dextérité (DEX)

  • Vigueur (VIG)

  • Perception (PER)

  • Astuce (AST)

  • Points de vie (PV)


  • 2/5

  • 3/5

  • 2/5

  • 4/5

  • 4/5

  • VIG x 10 = 20




Chaëlle, Persée, 26 ans


Je fais mon premier compte sur ce forum que j’ai connu en suivant les admins depuis Kurki ^^. Et j’ai un truc à dire : Mechanical Cthulhu est mon maître ! ♥


Dernière édition par Seze N. Leray le Mar 3 Sep - 14:33, édité 13 fois
Seze N. Leray
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Jeu 8 Aoû - 22:20
Rosamar O. Escuella - Outlaw
Outlaw
Oh une autre compatriote Caibo, et une mambo en plus ! Bienvenue parmi nous, très content de te revoir et n'hésite pas si tu as des questions. Bonne rédaction de fiche ! <3
Rosamar O. Escuella
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Ven 9 Aoû - 8:48
Séraphine E. Knight - Membre de la confrérie
Membre de la confrérie
Bienvenue à toi ! Twisted Evil
Séraphine E. Knight
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Ven 9 Aoû - 12:47
Magpie - Civil
Civil
J’adore ce que tu prépares dans ta tambouille de sorcière huhuhu
Magpie
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Ven 9 Aoû - 14:06
Seze N. Leray - Outlaw
Outlaw
Merkiiiii jocolor Contente qu'elle vous plaise !
J'ai posté le physique et le caractère. L'histoire viendra prochainement : si ce n'est pas aujourd'hui ce sera la semaine prochaine ^^ rendeer
Seze N. Leray
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Jeu 15 Aoû - 22:48
Rosamar O. Escuella - Outlaw
Outlaw
Rosamar O. Escuella
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